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Les biscuits à la souris


Aux Pays-Bas, la tradition veut que l’on offre un « beschuit met Muisjes », soit « biscuit à la souris »aux personnes venant rendre visite après la naissance. Les enfants plus âgés distribuent aussi souvent ces petits gateaux à la crèche ou à l’école lors de la naissance de leur frère ou de leur sœur.

Comme dans beaucoup de cultures, une naissance doit être célébrée ! Aussi, dès le Moyen Âge, les gens fetaient l’arrivée d’un nouveau bébé (il n'était pas du tout évident que la mère et l'enfant survivent à l'accouchement).

Des friandises étaient distribuées aux enfants du quartier, censées avoir été apportées par le nouveau bébé. Il s’agissait initialement de pain blanc avec des graines d’anis (la biscotte était chère et reservée aux classes sociales plus aisées). On pensait à l’époque que l’anis favorisait l’allaitement et aidait l’utérus à retrouver sa forme initiale. Les grains d’anis furent enrobés d’un glacage de sucre au XVIIIè siècle.


Les historiens ne s'accordent pas sur la raison pour laquelle ils les appellent Muisjes. Une hypothèse concerne la forme du grain d’anis enrobé de sucre, une autre concerne le fait que la souris était un symbole de fertilité avec son cycle de reproduction rapide.

A l’origine, les Muisjes étaient blanches, quel que soit le sexe du nouveau-né. Depuis 1860, on sert des Muisjes roses pour la naissance d'une fille, mais des blanches pour un garçon. Ce n'est qu'en 1994 que les Muisjes bleues ont été introduites.

Au début du vingtième siècle, les biscuits n'étaient pas encore une véritable tradition. Ils sont devenus très populaires lorsque le confiseur De Ruijter a offert à la famille royale néerlandaise une énorme boîte de Muisjes orange à l'occasion de la naissance de leur fille, la princesse Beatrix, en 1938.


Il y a désormais des variantes aux traditionnelles biscottes aux Muisjes : des choux à la creme, des macarons, des muffins, des donuts, ...

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